11-30 Janvier 1971, Genève, garde de l'aéroport,
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8 Février 1969. Attentat au fusil d'assaut contre un avion d’El AL.
Des terroristes palestiniens ont ouvert le feu contre un Boeing 720 de la compagnie d’aviation El AL sur l’aéroport de Zürich.
Un pilote d’entraînement et un terroriste ont été abattus. Les trois autres terroristes ont été arrêtés et déférés devant un
tribunal.
Le 21 février 1979 à 13:30, attentat à la Bombe.
Le Coronado CV 990 HB-ICD «ꢀCanton de Bâle» de Swissair s’est abattu dans une forêt près de Würenlingen (AG) à la
suite d’un attentat à la bombe. Les 47 occupants, dont 9 membres d’équipages sont décédés. La chute du quadriréacteur
est due à l’explosion à bord d’un colis postal déposé à Munich. C'est un baromètre qui a fait détonner la bombe pendant
l’ascension en direction du Gotthard. Le groupe de George Habasch (ce cher Georges) a revendiqué la paternité de
l’attentat.
La réaction des Autorités.
La Suisse et le premier pays qui a pris des mesures drastiques contre la vague d’attentat terroriste. Le Conseil Fédéral à
Berne a décrété une interdiction d’entrée en Suisse pour tous les citoyens en provenances de pays arabes, à l’exception
des diplomates, des gens d’affaires et des cas humanitaires.
Le Conseil Fédéral à également décider de faire garder les aéroports de Kloten et de Cointrin pendant une année par
l’armée. Le temps que les aéroports constituent leur propre service de garde.
En 1971, il y avait un bataillon d’infanterie engagé sur chaque aéroport. Les bataillons avaient été assermentés par un
représentant du Conseil Fédéral, ils étaient donc en service actif.
Pendant trois semaines sans arrêt, on posait la garde deux jours, on se «ꢀreposaitꢀ» (instruction) deux jours. Les deux jours
de garde était un tournus se composant deꢀ: deux heures de garde, puis deux heures de repos etc. Nous étions toujours
habillés, avec les chaussuresꢀ! Le fusil d’assaut ne nous quittait jamais. La dotation de chaque garde était de 3-4 magasins
de munition de guerre, dont un à l’arme. Nous avions aussi des grenades. Certain postes de garde était équipés d’une
mitrailleuse.
Bernard Favre ©